« Philibert Delecluse joue sur la corde des vraisemblances; l’univers qu’il décrit se situe dans un no man’s land, un décor dans lequel nous avons assez d’éléments pour identifier un endroit ou, au pis, un type de lieu. « La forêt », « La mer », « Un chantier », etc. Mais la surprise peut être générée par le décor lui-même. L’orée d’un bois donne directement sur un centre ville. un grand chantier bardé de grues et de pelles mécaniques a pris place dans un paysage bucolique comme on en trouve dans les oeuvres de Valerius de Sadeleer. la porte d’un bâtiment à l’architecture hypermoderne s’ouvre sur un terrain vague. Une colonne métallique au milieu des bois.
Si la surprise n’émane pas du paysage, elle viendra alors des personnages qui y figurent: un ours brun, un chien, un sanglier violet, une jeune biche et unhomme ensemble sur un radeau. »
Etienne Tilman (extrait).