Exister, c’est s’exposer à la part toxique de l’existence, parfois immunisante, parfois fatale.
Exposer sa vie, pour la vivre jusqu’à ses puissants retranchements, fait du bien et la justifie.
Les personnages du carnaval ont toujours été au centre de la lutte symbolique contre la maladie, la
mort, entre dieux et diables.
Quand le virus est là, qu’il cherche ses victimes, le masque le déroute.
Le carnavaleux est un trompe la mort qui brave l’ordre naturel, donc, celui aussi de la faucheuse.
Et l’alcool et le bruit des tambours aident à dépasser la peur.
Et les ronds sont cercles magiques animés dans le sens contraire des aiguilles du temps mortel.
Et c’est pour cela que l’homme se fait femme, pour protéger l’épouse fécondée, recluse, à l’abri de
la maison ! Leurre.
Parfois, bien sûr, il devient cet épouvantail empaillé, coquet et décoratif tremblant de peur au premier flocon et au jacassement d’une pie … ou d’un virus.
Le paradoxe était mieux présent chez nous dans les déguisements des années 1960, plus grossiers,
plus vitaux.
Autour du gille : des masques ; un vrai médecin déguisé en clown côtoie ses patients travestis en
carabins, infirmières velues au milieu de comparses meurtris de fausses blessures, membres enflés, furoncles, plaies et autres purulents pansements . Un monde à l’envers.
Jean-Pierre DENEFVE
Du mardi 16 février, mardi gras, au dimanche 18 avril
Jeudi, vendredi, samedi de 14 à 18 h
sur rendez-vous uniquement
Selon le protocole sanitaire du jour proposé par la F.W .B
Dans ce multiple jeu de facettes réfléchissantes – réfléchies ( dans les deux sens du terme) -, l’espace, l’être et le temps deviennent ainsi non des constituants de vie mais les preuves éblouissantes et éclatantes de l’étrange et presque terrifiante vanité de l’existence.
Pierre-Jean Foulon
Vernissage le vendredi 23 octobre de 18 à 22 h
Selon le protocole sanitaire du jour proposé par la F.W. B
Exposition du 23 octobre au 19 décembre
jeudi, vendredi, samedi de 18 à 22 h
Et sur R. V. uniquement par téléphone : 065/31.79.82
Dans le cadre du projet « Hors limites » consacré au « Géant Constantin » 2 m 58, Marco Pellizzola a proposé quatre interventions sur les portails de quatre cimetières de Mons.
Quatre symboles de portée universelle :– à Saint-Symphorien : l’infini– à Nouvelles : le cercle (Ouroboros)– à Spiennes : le sablier– à Harveng : la chouette, en bronze doré sur un montant de la grille.
Pour respecter une tradition classique, la chouette a été tirée en 7exemplaires moulés par Gaëtan Debelle, fondeur à Montignies lez Lens. Marco les scénographie ici en 7 propositions différentes.
Du vendredi 15 novembre au dimanche 22 décembre 2019
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