Les passeurs de mémoire, la Fondation FaMaWiWi…
Le rapport de l’homme à la mort et à la finitude de l’existence est, dans nos sociétés, en pleine évolution.
L’inhumtion traditionnelle est progressivement remplacée par l’incinération et la disparition des traces corporelles.L’art, longtemps dédié à la représentation et à la transmission, s’auto-analyse et joue avec l’éphémère. Peut-il encore transgresser les limites de la durée et accompagner l’homme dans ses questionnements face à la mort?
Porteur de mémoire, le site des fours à chaux n’est pas un tas de pierres inerte. Il vit encore dans sa confrontation à l’envahissement végétal. Cette lutte entre l’oeuvre humaine et la nature face à l’impotoyable travail du temps, porte en germe de nouvelles démarches artistiques.
Enrichi d’oeuvres inspirées de ces interrogations, et impliquées dans ce combat, le site prend une dimension symbolique fondée sur l’immortalité.